Le projet « i-CH» vise à diminuer le racisme de manière constructive à travers la réflexion sur les identités suisses. Il comprend des expositions locales qui permettent aux visiteurs et visiteuses une identification positive à la Suisse avec ses facettes multiples et évolutives. « i-CH » est l’abréviation pour « i-CH. Identité Suisse : Je fais partie de la Suisse »le trait d’union « – » représente ici un pont entre l’identité individuelle « i » et la Confédération Helvétique « CH » ou fédération des individus qui font partie de la Suisse.
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Le projet « i-CH pour les jeunes » s’adresse spécifiquement à des groupes d’adolescents et de jeunes adultes. Ceux-ci travaillent sur le sujet d’identité(s) suisse(s) dans le cadre de workshops interactifs et de jours de projet. Il est possible de réaliser « i-CH pour les jeunes » avec un groupe de jeunes, une maison des jeunes ou une classe scolaire sans participer à un projet local décrit ci-dessus.
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En Suisse, il y a grand débat à propos de l’intégration échouée et des « étranger-e-s ». Mais il manque la contribution de la population locale à une intégration réussie ainsi qu’une réflexion sur ce qu’est l’identité suisse et comment elle se transforme considérant l’époque de la globalisation et la Suisse comme pays d’accueil privilégié. Dans plusieurs autres pays, les migrant-e-s peuvent se sentir comme faisant partie de la nouvelle patrie sans lâcher entièrement le lien avec le pays d’origine grâce aux « identités avec un trait d’union » (afro-américain, italo-suisse,…). L’image dominante en Suisse est qu’on est Suisse ou pas. Mais les caractéristiques de cette identité suisse restent vagues et abstraites. La population locale est absente dans ce débat. En revanche, les migrant-e-s sont d’autant plus sous le feu de la rampe (critique) du public. Ce sont seulement eux que l’on voit.
On ne trouve que peu de réponses convaincantes, si on veut savoir comment devrait être une identité suisse réfléchie, éclairée et néanmoins positive. En plus, la question de ce qui est « suisse » ou pas occupe une place centrale dans le débat mené par la droite : Souvent, il y existe l’idée que les migrant-e-s de certaines régions ne seront jamais reconnu-e-s comme de « vrai-e-s Suisses » – peu importe leur degré d’intégration.
La théorie de NCBI Suisse part du principe qu’une identification positive avec ses propres identités est la meilleure condition préalable pour pouvoir se distancier d’une manière réfléchie des préjugés acquis et construire des ponts – c’est à dire des relations authentiques et solides d’homme à homme – entre différents groupes.
Avec les points de vue défendus suivants, NCBI Suisse propose une discussion sur l’identité suisse et les privilèges qu’elle entraine. Une telle discussion pourrait être une contribution primordiale à l’intégration et contre la discrimination.
Vous trouvez une description détaillée des points de vue défendus sur le document suivant :
vers le document «Points de vue défendus» (version courte) (238 kb)
Les objectifs du projet de NCBI sur l‘identité suisse sont les suivants :
Une partie du projet consiste à préparer en coopération avec des organisations partenaires locales des expositions sur les différents aspects de l’identité suisse, les privilèges, les types de fierté non chauvine et l’identification positive à la Suisse. Les expositions invitent d’un côté les membres des organisations qui les préparent et de l’autre côté les visiteurs et les visiteuses à réfléchir à ces sujets. Etant ancrées localement, ils éveillent l’intérêt de toutes les couches de la population, non seulement celui du public typique.
Les expositions s’adressent aux adolescents et adultes. Les organisations partenaires peuvent être des écoles, des institutions du travail avec les jeunes, des commissions communales ou cantonales, des groupements ecclésiaux, des centres de rendez-vous d’intégration, des associations, etc.
NCBI offre les points suivants aux organisations partenaires locales:
Le projet « i-CH pour les jeunes » s’organise de la manière suivante :
Le projet „i-CH pour les jeunes“ s’adresse à tous les groupes de jeunes (à partir de l’école secondaire). Il peut s’agir d’associations de jeunesse, d’institutions du travail avec des jeunes, de foyers, de classes scolaires ou d’autres groupes. L’exposition qui ressort du projet peut s’adresser à des jeunes, à des adultes ou à un public mixte. Il est attendu que les organisations qui participent au projet s’y investissent activement.
Andi Geu
Téléphone 031 311 55 09 ou e-mail andi.geu(at)ncbi.ch
Lisa Bischofberger
Téléphone 079 474 47 80 ou e-mail lisa.bischofberger(at)ncbi.ch
Cordula Meister
Téléphone 078 659 70 92 ou e-mail cordula.meister(at)ncbi.ch
Ce projet est soutenu par:
Nous envoyons irrégulièrement des informations sur nos manifestations et autres événements intéressants en matière d’intégration et de prévention de la violence. Vous pouvez ensuite vous désinscrire à tout moment.